Day off
"Ce jour que fit le Seigneur
Est un jour de joie !
Alléluuuuuia !"
Ce refrain récurrent aux messes de Roderen (les Beltzung sisters l’ont chanté en le lisant j’en mettrai ma main à manucurer) est l’exclamation d’allégresse qui me chatouille la glotte aujourd’hui pour mon 1er jour de congé exclusivement personnel et totalement égoïste.
Ce matin en effet, je ne pars pas travailler.
Ce matin je ne suis ni working, ni mom.
Ce matin je suis une loutre lassive, vautrée devant son PC à rédiger des nombrillismes en buvant un café à la mode Friday Wear (mes fringues, pas le café).
Ce matin, donc, j’ai accompagné les crapauds père et fils à la crèche, moutzé l’un, embrassé l’autre, et je suis repartie en sens inverse avec pas plus d’état d’âme qu’un poisson rouge Ikea.
C’est MA journée, je fais ce que je veux, une sieste, du shopping, un café devant les Feux de l’Amour et une plongée en apnée dans mes cartons de loisirs créatifs. Hiiiii LOL kikou MDR trop d’la balle !
…
Aaah maudit leurre !
Evidemment QUE NON JE NE VAIS PAS BOIRE DES CAFES TOUTE LA JOURNEE !
Regardez plutôt ma to do list, là :
Et il est 10h3O.
Je prends les paris : combien de tâches vais-je réussir à accomplir avant 17h ?
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Edith de 17h15:
Cette journée a filé à une vitesse... et je vous assure je n'ai pas chômé ! A peine 1/2h de pause pour manger et boire un café avec Georges Cloney devant les Feux de l'Amour (ah ben oui hein, s'il y avait bien un truc sérieux dans mon énumération c'était ça !) et pourtant, comme le pressentaient mes géniteurs, mon mari a été optimiste: 7 sur 17. C'est même pas la moitié... Heureusement, j'ai quand même encore un bout de soirée pour finaliser l'essentiel, pour le reste, c'est reporté à mardi.
Bon week-end, pour nous il sera long et vadrouillard ! Pour l'heure, je file récupérer le crapaud à la crèche.